›Conférence 2100
Depuis le 4 octobre 1957, nous ajoutons en moyenne 220 gros objets par an à la population
orbitale sans nous préoccuper du devenir de nos satellites et étages de lanceurs à l’issue de
leurs bons et loyaux services. Malheureusement, l’encombrement actuel est tel qu’il menace
toute opération spatiale future à moyenne échéance, si des mesures drastiques ne sont pas
prises en compte rapidement au niveau international.
Après un bref rappel de la situation actuelle, l’exposé présente les deux évènements
redoutés, associés à l’encombrement orbital : le risque vis-à-vis des populations lié à la
rentrée incontrôlée de gros débris, et la régénération de débris par collision mutuelle
d’objets orbitaux. L’évolution de la population orbitale semble critique, notamment la réaction
en chaîne connue sous le nom de « Syndrome de Kessler », synonyme d’augmentation
exponentielle du nombre de débris dans certaines zones orbitales. Les mesures
nécessaires à la préservation de l’environnement orbital sont présentées, d’abord sous
l’aspect des réglementations applicables aux activités futures, ensuite sous l’aspect du
nettoyage actif des orbites, connu sous le sigle ADR (Active Debris Removal). Ce sujet
connaît actuellement une activité extrêmement importante de par le Monde, et les idées
foisonnent, avec leur moisson de brevets et innovations technologiques. L’exposé propose
un état des lieux de ces solutions, allant des idées les plus conventionnelles aux plus
futuristes. Les principales contraintes non-techniques sont enfin évoquées en guise de
conclusion.
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